Cette citation de Gandhi résonne profondément en moi aujourd’hui.
Trop souvent, nous pointons du doigt les autres pour expliquer ce qui ne va pas, nous plaçant ainsi dans une position de victime plutôt que d’acteur du changement.
La vérité est que le changement authentique commence toujours de l’intérieur. C’est plus confortable d’accuser les autres, mais c’est en nous tournant vers notre propre sphère d’influence que nous découvrons notre réel pouvoir.
L’actualité du moment nous montre tristement que nous ne tirons aucune leçon du passé. Nous continuons d’accuser tantôt l’un, tantôt l’autre, maintenant ainsi les populations dans la peur, les empêchant de prendre conscience et d’adopter un regard différent sur notre monde. Cette dynamique freine notre capacité collective à agir pour un monde meilleur.
Le maintien dans cette énergie de peur ne peut que réveiller notre cerveau reptilien, nous poussant vers des réactions instinctives de survie, complètement déconnectées de notre véritable essence. Dans cet état, nous réagissons plutôt que d’agir avec conscience, nous éloignant de notre sagesse intérieure et de notre capacité à créer un changement positif.
Provoquant la haine de l’autre pour prétendument promouvoir la paix est une idée qui, d’un point de vue vibratoire, est complètement déconnectée de la réalité. Cette dissonance ne peut mener qu’à davantage de division.
En cette période importante pour plusieurs traditions spirituelles – temps de carême pour les catholiques, mois de Ramadan pour les musulmans, et quelques semaines après le Nouvel An chinois – je me demande : et si la solution ne venait pas finalement de la paix intérieure ? De la sagesse de nos pensées ? De l’utilisation du verbe avec justesse et sérénité ?
Que pouvons nous faire ?
Chacun individuellement peut être ce battement d’aile de papillon capable de déclencher de nombreux changements positifs. Car finalement, si personne ne cède aux peurs, le monde serait moins piloté par l’ego, le pouvoir et le contrôle. L’harmonie dans de nombreuses relations (Couple, familiales, amicales, internationales…) pourrait alors se mettre naturellement en place.
Quand nous cultivons la paix intérieure et prenons responsabilité de nos actions, quelque chose de remarquable se produit : non seulement nous transformons notre propre expérience, mais nous impactons positivement ceux qui nous entourent.
Et si nous considérons le concept de conscience collective, peut-être que l’impact de nos transformations personnelles est bien plus vaste que nous ne l’imaginons. Chaque esprit apaisé, chaque personne qui choisit d’incarner le changement qu’elle souhaite voir contribue à élever l’ensemble.
Alors aujourd’hui, je me demande : quel changement suis-je prêt à incarner plutôt qu’à exiger des autres?